Le cercle

Un lieu, un lien...

 

Le Cercle LIBRÉCRIT sera le poumon des éditions, un espace d'échange, un lieu littéraire de convivialité et de "désir textuel"...
Pourvu que beaucoup y prennent et apportent leur part.

C'est une ambition réaliste puisqu'elle exige l'impossible...

Tout bien considéré, il n'est pas cher de payer le prix de quelques livres chaque année pour faire vivre un espace d'expression libre.

La dynamique du cercle : Il faut lancer LIBRÉCRIT dans un mouvement à la fois centripète et centrifuge, une dynamique du cercle.

Pourquoi centrifuge ? Pas d'angélisme, une maison d'édition a du mal à durer sans ces lecteurs inconnus qui achètent les livres, quand ils en ont entendu parler, parce que le titre les attire ou parce qu'ils en ont reniflé le texte et que ce fumet les a alléchés : travail de la diffusion/distribution en librairies, avec ses avantages et inconvénients : public large mais inconnu, risque de passer inaperçu, résultats incertains.

Pourquoi centripète ? Parce que l'intention de l'éditeur comme celle d'un auteur est de s'adresser à ceux qui vont lire - même si leur nombre est modeste -, renvoyer un écho (aimer ou discuter, commenter, contester) et suivre la politique de publication, se sentir concernés et peut-être y prendre part.

Il ne suffit donc pas de créer la maison d'édition. Il faut aussi réunir en un cercle d'amis ou de compagnons ceux que l'aventure peut rassembler, quelle que soit leur motivation : adhésion affective, goût intellectuel ou envie de participer à un réseau littéraire original dont le lieu et le lien seront les publications de LIBRÉCRIT. Bien sûr, un peu de connivence, de liberté d'esprit et l'envie de lire ces publications (ou d'y contribuer) sont nécessaires pour faire partie de ce "cercle" qui devrait vivre en symbiose avec la maison d'édition.

C'est aussi le moyen de contribuer à son indépendance : si le cercle est assez grand, il y aura un public pour chaque livre. Un ouvrage boudé par la presse ou ces "intercesseurs culturels" (qui croient faire tomber la pluie ou briller le soleil sur ce que nous devons consommer de culture prête à l'emploi), un livre qui semble n'avoir pas de place sur le "marché", aura un lectorat. Il ne finira pas au pilon ni dans l'oubli qui étouffe ce qui n'est ni forcément à la mode ni certainement dans la ligne de pensée prédéfinie par le conformisme marchand.

Le cercle LIBRÉCRIT sera constitué de membres souscripteurs (lecteurs ou partenaires). Ce qu'il importe de dire à ceux qui sont invités à en faire partie, qu'ils soient déjà des proches, de simples relations ou à ce jour encore des inconnus, c'est que la liberté en est aussi l'élément constitutif essentiel. Le cercle n'est pas un club d'autosatisfaction, pas plus une association porteuse de message avec votes et politicailleries de bazar, moins encore un système de vente par correspondance. C'est un lieu de rencontre par voie textuelle et un lien à créer continûment, tendu ou lâche au gré de chacun.

Une approche simple consisterait à n'y voir qu'une forme différente de l'abonnement : paiement contre envois de livres et accès à des services. L'espoir que je forme va plus loin, mais ceux qui le veulent peuvent en rester là : "lecteurs privilégiés" servis quel que soit le tirage.
En réalité, mon véritable espoir, celui qui joint le projet au désir initial est de réunir des compagnons et partenaires dans une sorte d'échangisme textuel, littéraire et critique, dont le plaisir de lire et d'écrire serait le moteur. Il y a plusieurs manières d'être rebelle, indocile, insolent, même envers ce que l'on veut seulement questionner. Dans le cercle LIBRÉCRIT, la fiction satirique, l'essai critique, la remise en question pourront devenir des livres que les membres qui écrivent seront invités à proposer, sous réserve de répondre aux critères de qualité ou de ton.

Être membre du cercle, c'est contribuer à l'agrandir (amener d'autres lecteurs ou participants), c'est lire les publications et participer aux rencontres ou signatures.Être membre du cercle, enfin, permet de bénéficier des services (payants, ceux-là) de "l'atelier" LIBRÉCRIT : soutien à l'auto édition, prestation technique ou littéraires...

Si le cercle devient tout à la fois lectorat, vivier, forum interactif, tous les livres publiés auront un public et plus de lecteurs, peut-être, que, noyés dans la masse de la diffusion traditionnelle éphémère.

Alors, LIBRÉCRIT et ses lecteurs, souscripteurs, partenaires auront trouvé leur lieu et un lien pour des échanges originaux.

 

 

La revue de LIBRÉCRIT, après deux numéros, a été mise en sommeil car son animateur, le même qui s'occupe de la maison d'édition, ne parvenait pas à trouver 36 heures par jour pour tout faire.

Elle n'est pas morte, elle dort et se réveillera si les conditions sont réunies : un groupe suffisant d'abonnés et une petite équipe de rédaction... afin de publier des articles, textes d'auteurs, courriers, billets d'humeur, réponses des uns aux autres, commentaires et courtes fictions.
Afin aussi de présenter les prochaines publications de LIBRÉCRIT.

 

 

L'atelier du cercle : Une maison d'édition ne peut publier tout ce qu'on lui propose, même si les manuscrits sont de qualité (textes ou genres qui n'entrent pas dans son projet éditorial, format qui n'est pas celui des collections (trop gros ou trop réduit), lectorat estimé trop faible pour amortir le tirage, travail d'écriture complémentaire trop important...

Sans y mettre de mauvaise volonté ni renier ses ambitions, LIBRÉCRIT n'échappera pas à la règle : des textes lui seront proposés qui ne pourront être publiés, quand bien même ils mériteraient de l'être dans d'autres conditions.

Comme il n'est pas question de devenir, en l'avouant ou non, "éditeur à compte d'auteur" (c'est-à-dire qui publie tout ce qu'on lui propose pourvu que les auteurs payent, et cher), après sélection de ce qui mérite de voir le jour, une formule de "prestations de services éditoriaux" sera proposée dans le cadre de "l'atelier". C'est ce que nous appelons : "LE SOUTIEN À L'AUTO ÉDITION", autrement dit en laissant l'auteur propriétaire de ses droits et (auto)éditeur de son œuvre, selon un devis qui comprendra les conseils éditoriaux, la correction, la maquette et un coût d'imprimerie, LIBRÉCRIT aidera les textes qui lui sembleront le mériter à paraître sous la seule responsabilité de leurs auteurs (et pour de sages tirages).